Lutte contre les violences sexistes, discriminatoires et sexuelles

L’université s’engage à lutter contre toutes les formes de violence sexiste, discriminatoire et sexuelle. La mission Égalité vous accompagne et vous oriente si vous êtes témoin ou victime de ce type d’agissements.

Retrouvez toutes les informations sur le site internet de la mission Égalité :https://mission-egalite.univ-gustave-eiffel.fr

Pour toute autre question, demande d’information ou de partage concernant un événement ou une action, vous pouvez nous contacter :

  • par courriel : mission.egalite@univ-eiffel.fr
  • par téléphone : 01.60.95.70.13 (n’hésitez pas à nous laisser un message vocal avec vos coordonnées, nous vous rappellerons)

Signaler une violence sexiste, discriminatoire ou sexuelle à l’université

Signaler une violence sexiste, discriminatoire ou sexuelle à l’université en envoyant un mail à vieetudiante.harcelement@univ-eiffel.fr

Les messages envoyés sont reçus par Maëva Ballon et Caroline Trotot, membres de la mission Égalité de l’université, mais aussi Cécile Dorions, responsable administrative de la vice-présidence Formation et innovation pédagogique, Karine Marot, vice-présidente Vie étudiante et vie de campus et Romain Gerland, chargé de mission Vie étudiante.

Tous les échanges sont confidentiels tant que la victime n’en décide pas autrement.

 

Violences : de quoi parle-t-on ?

Les violences sexistes, discriminatoires et sexuelles regroupent une diversité d’actes et de comportements punis par la loi. Ces violences peuvent être physiques, psychologiques, morales, économiques, verbales, et avoir un impact sur la santé des personnes qui en sont victimes.

Banalisées, les situations de violences sexistes et sexuelles sont parfois difficilement détectables, notamment lorsqu’on en est victime.

Pour vous aider à mieux les identifier, voici quelques exemples concrets.

Ces violences peuvent être exprimées verbalement ou à l’écrit :

  • Des sollicitations ou remarques à caractère sexuel répétées et intrusives (questions récurrentes sur votre vie intime ou vos pratiques sexuelles)
    • « Pourquoi tu veux pas me donner ton numéro ? Ça fait trois fois que je te le demande. Avec moi tu t’éclaterais au lit ! » 
    • « Tu as un petit copain ? Non, mais en fait je ne comprends pas, c’est quoi ton orientation sexuelle ? »
  • Des *blagues*, propos ou des moqueries misogynes
    • « T’arrives pas à faire cette manip. T’es blonde ou quoi ? »
    • « Alors ma belle, c’est pas la forme aujourd’hui. T’as tes règles ? »
    • « Ton diplôme, tu l’as eu au Cameroun ou quoi ? »
    • « De toute façon, vous les homosexuels, vous êtes vraiment trop sensibles ! »
    • Dire d'une doctorante qu'elle est « compétente pour une femme »
    • Une insulte à caractère sexiste taguée dans les toilettes.
  • Des remarques, insultes ou agissements violents concernant le physique, l’habillement, l’orientation ou l’identité sexuelle.
    • « T’as vu au RU comment elle parle de ses vacances avec sa *copine*. Elle exagère ! Elle a besoin d’étaler sa sexualité devant tout le monde ? »
    • Un tuteur de stage qui indique à son stagiaire noir : « Toi, en tant que noir, tu dois te laver plus souvent. »
    • Refuser l'accès aux toilettes « hommes » à un homme transgenre.
    • Un étudiant qui dit d'une étudiante qu'elle est « mal baisée »
    • Un étudiant dans un cours de travaux dirigés à son enseignante : « Ton règlement tu te le mets bien profond ! »
  • Elles concernent également des formes non verbales :
    • Regards insistants ou menaçants.
    • Sifflements ou autres bruits.
  • Elles peuvent également prendre la forme d’images ou de photographies :
    • Montages photographiques à caractère sexiste ou sexuel.
    • Photographies prises à la volée sans l’accord des intéressés ou intéressées.
    • Diffusion d’images pornographiques pendant les cours.
  • Enfin, ces violences peuvent être physiques :
    • Un étudiant qui impose la vue de son pénis à un groupe d’étudiants à l’occasion d’une soirée organisée sur le campus universitaire.
    • Un tuteur de stage qui met une main aux fesses de sa stagiaire dans l’ascenseur du bureau.
    • Une camarade de classe qui touche les cheveux frisés d’une de ses camarades noire sans son consentement.
    • Un étudiant ou une étudiante qui touche la poitrine d'une étudiante sans son consentement lors d'une soirée.
    • Un étudiant qui pénètre une camarade de classe endormie.
    • Un étudiant ou une étudiante forcé d’effectuer une fellation.

Ces violences peuvent se passer :

  • Pendant les cours, les oraux, les examens, la préparation d’un exposé en groupe, ou toute autre activité d’apprentissage ou d’enseignement au sein de l’établissement.
  • Pendant des voyages universitaires, des stages ou des séjours d’étude organisés par l’établissement.
  • Lors de soirées universitaires, de fêtes d’intégration, de pots de fin d’année.
  • Pendant la pratique d’activités sportives, ou associatives.
  • Dans tous les espaces de la vie universitaire : salles de cours, couloirs, toilettes, bibliothèque, salles de convivialité, gymnase, cantine, bureaux du personnel, résidences étudiantes.
  • Mais aussi par Internet, par courriel, ou sur les réseaux sociaux.

Les violences peuvent être présentes partout, quel que soit le campus et le statut de l’agresseur.

À noter qu’une violence exercée par un enseignant ou une enseignante à l’encontre d’un étudiant ou une étudiante constitue une circonstance aggravante aux yeux de la loi par la position d’ascendant que lui confère son statut.

Les violences intra-familiales peuvent également avoir des conséquences importantes dans la poursuite de vos études.

En savoir plus

Comment agir ?

En cas de danger, appelez la police (17) ou envoyez un SMS au 114 si vous ne pouvez pas parler.

1. Fuir, exprimer son refus, si cela est possible

Si une situation vous met mal à l’aise, vous avez le droit de le faire savoir.

2. Ne pas s’isoler et se protéger

N’hésitez pas à parler de ce que vous subissez avec vos proches, un enseignant ou une enseignante, un élu ou une élue étudiante, une sentinelle égalité ou toute personne de confiance.

Si vous êtes amené à rencontrer l’auteur ou l’autrice des violences, vous pouvez demander à un ami, une amie ou un ou une camarade de classe d’être présent avec vous.

3. Contacter les personnes qui peuvent vous aider

Vous pouvez effectuer un signalement auprès de la mission Égalité de l’université en envoyant un mail à : vieetudiante.harcelement@univ-eiffel.fr

Tous les échanges sont confidentiels tant que la victime n’en décide pas autrement.

La mission peut vous accompagner dans vos démarches administratives, pédagogiques et juridiques, et vous orienter vers :

  • le service universitaire de santé : ssu@univ-eiffel.fr - 01.60.95.74.43 (pour une prise de rdv médical ou psychologique)
  • le service d’action sociale : actionsociale@univ-eiffel.fr - 01.60.95.70.07 (pour une prise de rdv avec une assistante sociale)
  • la plateforme d’écoute et de soutien Pro-consulte. Des psychologues vous écoutent et vous orientent au 0 805 230 805 - puis composez le code de connexion 7744 (appel gratuit).

4. Collecter les preuves

Conservez l’ensemble des traces (courriels, sms, témoignages, etc.) et écrivez un récit circonstancié (chronologie des événements, détails factuels précisant les violences et les conséquences pour vous, ainsi que les démarches que vous avez entreprises), gardez les éventuels arrêts maladie ou certificats médicaux.

En cas de danger, appeler la police (17) ou envoyer un SMS au 114 si vous ne pouvez pas parler.

1. Rassurer la victime

Quelques phrases qui peuvent être utiles :

  • « Je te crois »
  • « Tu as bien fait de m’en parler »
  • « Tu n’y es pour rien, c’est cette personne qui est coupable »
  • « La loi est de ton côté »
  • « Je peux t’aider »

2. Indiquer les démarches à la victime et contacter les personnes qui peuvent l’aider

Vous pouvez effectuer un signalement auprès de la mission Égalité de l’université en envoyant un mail à : vieetudiante.harcelement@univ-eiffel.fr

Tous les échanges sont confidentiels tant que la victime n’en décide pas autrement.

Les membres de la mission égalité peuvent vous accompagner dans vos démarches administratives, pédagogiques et juridiques, et vous orienter vers :

  • le service universitaire de santé : ssu@univ-eiffel.fr - 01.60.95.74.43 (pour une prise de rdv médical ou psychologique)
  • le service d’action sociale : actionsociale@univ-eiffel.fr - 01.60.95.70.07 (pour une prise de rdv avec une assistante sociale)
  • la plateforme d’écoute et de soutien Pro-consulte. Des psychologues vous écoutent et vous orientent au 0 805 230 805 - puis composez le code de connexion 7744 (appel gratuit).

Il est fondamental de lutter contre la culture de l’impunité. Se taire, c’est cautionner ce genre d’agissement.

3. Collecter les preuves

Conservez l’ensemble des traces (courriels, sms, témoignages, etc.) et écrivez un récit circonstancié (chronologie des événements, détails factuels précisant les violences et les conséquences pour vous, ainsi que les démarches que vous avez entreprises) qui pourront servir la victime dans ses démarches.

Où trouver de l’aide à l’extérieur de l’université ?

Vous trouverez tous les contacts d'urgence et les dispositifs d'aide à la page suivante :  https://mission-egalite.univ-gustave-eiffel.fr/dispositif-de-signalement/trouver-de-laide-violences-sexistes-et-sexuelles/


Contact

Mission Égalité

mission.egalite@univ-eiffel.fr

01 60 95 70 13